Vidéosurveillance: combien cela coûte?
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Lors du conseil municipal du 31 mars 2015,  je suis intervenue pour relever des incohérences budgétaires concernant l’installation de la vidéosurveillance que les partisans de cette technique rebaptise « vidéoprotection »« Il nous ait demandé ce soir d’autoriser le maire à solliciter une subvention auprès des instances susceptibles d’en accorder pour l’action visée. On ne sait pas qui va être sollicité. On ne sait pas si l’opérateur privé qui va gérer l’Arena va être sollicité. On ne sait pas combien va coûter ce système. On ne sait pas combien de caméras de vidéosurveillance vont être installées.

En résumé, on ne sait rien.

On sait simplement qu’il faut donner carte blanche à l’exécutif municipal pour installer sur notre commune des caméras qui sont censées nous protéger de la petite délinquance.

Alors j’en appelle à mes collègues des groupes de la majorité, j’en appelle à leur bon sens.

Oui il est possible dans l’emballement d’une campagne d’annoncer qu’un système de vidéosurveillance sera installé sur notre commune mais faut-il se précipiter ?

Faut-il accepter à peine 48 heures après que les résultats électoraux soient tombés l’installation de la vidéosurveillance en dehors des parkings souterrains ?

Toute à l’heure nous parlions de budget et d’économie budgétaire. Nous devions veiller à l‘utilisation du moindre euro. Maintenant sur ce sujet, nous pouvons dépenser sans compter.

N’ayant pas obtenu de report de cette délibération afin de débattre de la question de la sécurité dans notre ville, je vous pose ce soir les questions suivantes : Pourquoi privilégier la technique vidéo et pas aider l’humain ? Pourquoi ne pas aider plus les associations et les opérations de médiation ?

Il est assez drôle de constater que les partisans de la vidéosurveillance sont les mêmes qui pensent qu’il faut soutenir les jeunes des cités et qui comme réponse à leur mal de vivre vont installer à côté de chez eux des caméras de vidéosurveillance.

En conclusion, j’en appelle simplement à la réflexion de chacun des membres de la majorité pour qu’au moins leur voix ne soit pas additionner à celle de l’opposition de droite si vous ne votez pas contre alors abstenez-vous et demandez qu’un réel débat soit engagé. »