Récemment, des salariés de SeaFrance on tenté de sauver leur entreprise et leur emploi en proposant de transformer leur entreprise en SCOP, qui a malheureusement échoué au vu de l’amateurisme du gouvernement dans ce dossier. Cette proposition a permis de mettre en avant une forme d’activité économique dont on parle trop peu: l’économie sociale et solidaire, abrégé en ESS.

L’ESS recouvre des coopératives, des associations, des mutuelles ou des fondations ayant une activité économique dans les domaines les plus variés et pas spécialement dans l’insertion et dont le fonctionnement obéit à des  principes d’égalité des personnes (1 personne 1 voix), de solidarité entre membres et d’indépendance économique. Ces formes d’activité jouent autant un rôle social qu’économique et sont certainement une réponse adaptée à la crise actuelle née de la cupidité des financiers à vouloir toujours plus gagner de l’argent.

Ainsi, par exemple, l’échelle de salaires est-elle seulement de 1 a 6 dans une entreprise solidaire, contre 1 a 3000 dans un grand groupe industriel implanté a la Défense !

A Nanterre, l’ESS est réellement présente mais trop peu visible.

C’est pourquoi il est inacceptable que le Conseil général des Hauts-de-Seine via son président ait décidé, fin novembre 2011, de ne pas subventionner quatre structures nanterriennes dont les dossiers avaient pourtant été acceptés par un jury politiquement pluraliste.

Les associations Zy’Va et La Ferme du bonheur, la coopérative Coopaname et la régie de quartiers de Nanterre ont ainsi vu leur demande de soutien financier rejetée de façon totalement arbitraire.

Chaque jour, une économie libérale décomplexée affiche ses limites, son égoïsme et son mépris des salariés. Au delà de l’effet de communication tant du gouvernement que de du département, il est urgent que nous accompagnions avec conviction un autre modèle économique soucieux de bonnes relations sociales et respectueux de l’environnement.

Désormais, il faut aller au-delà des études et des bilans il faut réellement s’engager à soutenir l’ESS.