Pendant deux mois consécutifs, plus de 2700 Nanterrien-ne-s ont participé aux Assises de la ville au cours de 45 événements et iels nous ont transmis plus de 800 contributions au terme de l’événement de clôture du 9 décembre.
Nous n’avons bien évidemment pas encore eu le temps de synthétiser et de débattre des idées des Nanterrien-ne-s au sein de la majorité, mais notre position d’écoute active nous permet dès à présent d’en tirer des enseignements qui nous renforcent dans nos convictions.
Tout d’abord, plus que jamais après la période Covid et dans un contexte de dématérialisation des services publics, les Nanterrien-ne-s sont demandeurs de présence physique, même et surtout quand un écran numérique s’interpose dans l’accès au droit ou à une activité d’apprentissage, voire de loisirs. Les évènements festifs porteurs de sens, sur l’exemple d’Ecozone permettent une convivialité ressentie comme essentielle. Une plus grande proximité, incluant de grands banquets populaires pour se retrouver et échanger, où chacun apporterait un repas à partager, contribuerait aussi à faire mieux circuler l’information sur nombre de dispositifs, souvent méconnus, tant en matière culturelle, de participation citoyenne que d’insertion économique.
Également, les Nanterrien-ne-s souhaitent accélérer le déploiement de solutions concrètes, pour s’adapter au réchauffement climatique bien sûr, mais aussi et surtout parce qu’elles sont intrinsèquement apaisantes et fédératrices. Le foisonnement d’idées tel que “la végétalisation des toits et façades, la piétonnisation des rues aux enfants pendant les vacances, l’extension des zones 30, la sécurisation des déplacements par le développement de pistes cyclables continues, la réduction des déchets par des évènements de sensibilisation” nous encouragent à expérimenter davantage en lien avec les associations écologistes et l’ensemble de nos partenaires.
Enfin, la sécurité et les incivilités sont au cœur des préoccupations des Nanterrien-ne-s.
Le point de passage sous la voie ferrée à Nanterre Ville fait l’objet de remontées récurrentes et il nous appartient de trouver une solution pérenne, en continuant d’exercer l’ensemble des voies de recours et en mobilisant les acteurs institutionnels concernés.
En ce début d’année 2024, le mal-logement et le non-logement restent nos préoccupations prioritaires, et lors de la 7ème Nuit Métropolitaine de la Solidarité du 25 au 26 janvier nous rappellerons l’exigence d’un rééquilibrage géographique des hébergements d’urgence et de mesures fortes pour favoriser un parcours résidentiel digne à toutes et tous.
Nous avons une pensée particulière pour le quotidien tragique des Palestinien-ne-s, Ukrainien-ne-s, et de tous les peuples opprimés. Nous sommes également solidaires de Cécile Kohler, Nanterrienne, et de son compagnon, maintenus en détention depuis plus de 600 jours dans les prisons Iraniennes.