Nanterre s’est construite autour d’une idée quelque peu utopique : « la croissance permanente des ressources autoriserait une augmentation continue du service public ».
Malheureusement depuis 2007, cette aspiration se confronte à la dure réalité de la baisse des ressources due à la crise économique et à diverses réformes : disparition de la taxe professionnelle, baisse des dotations versées par l’Etat, augmentation des prélèvements à destination des fonds nationaux et régionaux de solidarité … Et la création de la Métropole du Grand Paris et du territoire de Paris Ouest La Défense auront sans nul doute des conséquences négatives sur son budget, quoiqu’en pensent certains.
Pour répondre à ces contraintes, des économies de fonctionnement des services de la ville ont été opérées avec plus ou moins de bonheur ; et une augmentation des impôts locaux a été décidée.
Par-delà ces mesures, un vrai travail de prospective doit être mené, des plans prévisionnels sur 3 ans doivent être réalisés, une vraie politique de conduite au changement associant les agents de la ville, les Nanterriennes, les Nanterriens et tous les élus doit être réalisée. Ce sont à ces seules conditions qu’un service public local de qualité sera préservé.